Je me plonge dans l’émoi de mes pensées
Dans les vagues de fracas stridents sur des rochers
Qui représentaient des idées déjà moisies et enterrées
Et sous l’effet de la mélancolie elle agonisaient et se sont fanées
D’une manière si lourde et lugubre elles se sont éclipsées
Les nuages sinistres rodent autour de ces tombes sans fleurs
Et une fumée opaque y laissait partout des pleurs
De rosée salée tellement alourdie de peine et de malheur
Les arbres nus dissimulaient tristement les débris de mon cœur
Un cœur qui déjà abandonne et meurt
Lentement torturé par la solitude dans les maux des profondeurs !